Presseschau 30.5.05: Zürich: «Keine Antennen auf Schulhäuser

The Future's black

Presseschau 30.5.05: Zürich: «Keine Antennen auf Schulhäuser

Beitrag von The Future's black » 30. Mai 2005 12:20

© Tagblatt der Stadt Zürich; 30.05.2005; Seite 16

Die Letzte

INTERVIEW DES TAGES

«Keine Antennen auf Schulhäusern»

In Zürich stehen 404 Handyantennen - zu viele, findet SP-Gemeinderat Rolf Kuhn und fordert vom Stadtrat Gegenmassnahmen

Herr Kuhn, Sie kritisieren die Dichte der Handyantennen in der Stadt. Besitzen Sie selbst ein Mobiltelefon?

ROLF KUHN: Ja. Allerdings lasse ich es fast immer ausgeschaltet.

Ist das nicht widersprüchlich? Sie haben ein Handy, wollen aber die negativen Auswirkungen nicht mittragen.

KUHN: Ich bin nicht für ein Verbot von Mobilfunkantennen, denke aber, dass es in Zürich mehr davon gibt, als nötig wären. Die Stadt nimmt in Sachen Bewilligungen eine zu defensive Haltung ein.

Inwiefern?

KUHN: Der Stadtrat sagt, wohl zu Recht: Wenn eine Antenne den Auflagen entspricht, müssen wir sie zulassen. Dabei sollte er es aber nicht bewenden lassen. Oberstes Ziel sollte sein, die Bevölkerung vor möglichen gesundheitlichen Schäden zu schützen.

Was schlagen Sie vor?

KUHN: Der Stadtrat müsste auf politischer Ebene für eine neue Bewilligungspraxis kämpfen. Die Anbieter sollten in Zukunft nachweisen müssen, dass sie eine Antenne wirklich brauchen. Heute können sie so viele Antennen bauen, wie sie wollen; also praktisch auf Vorrat.

Wie gehen andere Gemeinden mit diesem Problem um?

KUHN: Langenthal und neuerdings Stäfa haben beschlossen, bis auf weiteres keine Antennen mehr zu bewilligen. Warum sollte nicht auch die Stadt einen solchen Schritt durchziehen?

Sie verlangen viel.

KUHN: Ein Fortschritt wäre schon, wenn es in der Verwaltung eine Stelle gäbe, die für alle Antennen auf städtischen Gebäuden zuständig ist. Momentan hat man das Gefühl, dass die rechte Hand nicht weiss, was die linke tut. Auch für umfassende Kontrollen der Abstrahlungen fehlt das Personal.

Sie gehen davon aus, dass Handystrahlung schädlich ist. Das lässt sich wissenschaftlich nicht nachweisen.

KUHN: Es gibt zumindest Anzeichen dafür. Und denken Sie an Asbest oder DDT: Da wusste man lange auch nicht, wie gefährlich die sind.

Solche Bedenken teilt die Stadt nicht. Soeben hat sie den Vertrag für die Antenne auf dem Milchbuckschulhaus erneuert.

KUHN: Die Begründung dafür leuchtet auf den ersten Blick ein: Die Stadt sagt, die Schulkinder seien durch den Standort auf dem Schulhausdach am wenigsten gefährdet. Würde sich die Antenne auf einer benachbarten, weniger hohen Liegenschaft befinden, wären die Schüler einer stärkeren Strahlung ausgesetzt.

Und auf den zweiten Blick?

KUHN: In der Nähe von Schulhäusern sollten einfach keine Antennen stehen. Falls die Betreiberin wie angedroht auf eine Nachbarliegenschaft auszuweichen versucht, sollte die Stadt gegen die Baubewilligung rekurrieren. Und den Fall, wenn nötig, bis vors Bundesgericht ziehen.

Was können Private unternehmen?

KUHN: Relativ wenig. Zwar beklagen sich auch Hausbesitzer über Handyantennen in der Nachbarschaft, weil diese den Wert ihrer Liegenschaften mindern. Aber sie haben noch fast keine Mittel in der Hand, um sich zu wehren. Beat Metzler
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© Solothurner Zeitung / MLZ; 28.05.2005

Leserseite Zeitung

«Die Dächer gehören ja uns»

LT/BR vom 21.5. «Dieser Vertrag lohnt sich nicht»

Schön, dass sich Peter R. Geiser in den Medien schriftlich zum Konflikt um die UMTS-Antennen auf seinem Dach seiner Kadi geäussert hat. Schade nur, dass er weder dort noch am Montag am Rande des Handy-Podiums in der Mühle die entscheidende Antwort geben konnte. Oder wenigstens nicht für die Augen bzw. Ohren aller Interessierter. Die Frage dazu heisst: «Steigen Sie entschlossen aus dem Vertrag mit der Swisscom aus, auch wenn Sie das mehr als nur Zivilcourage kosten sollte?» Die Antwort? Yes, I will do that! Würde Peter R. Geiser diesen Weg wählen, wäre die unserer Ansicht nach zu Recht umstrittene Anlage auch ohne die erhellenden letzten Erkenntnisse von ETH-Studien rasch vom Tisch bzw. vom Dach. Und der Gemeinderat von Langenthal aus der juristischen Sackgasse. Eine Ablehnung des Ausbaus im Antennenwald lässt sich so und nur so von Peter R. Geiser und seiner Kadi kraft seines Besitzertums ganz alleine und privat durchsetzen. Im Sinne des Gemeinwohls! Ob und wie viel es ihn dann überhaupt kosten würde, wäre zudem Sache der Verhandlungen. Und die müssten zuerst einmal stattfinden. Dank Peter R. Geiser. Für dieses gspürige Handeln ziehen wir vor ihm unsere Hüte ganz tief. Wir trauen ihm ein solches Tun auch zu. Wir hoffen quasi, es ihm zutrauen zu dürfen. Natürlich müssten wir alle andern dann auch mutig und engagiert dafür sorgen, dass Swisscom nicht allzu rasch auf ein anderes Dach hüpfen kann. Denn die Dächer gehören ja uns. Dann leben wir auch weiterhin brav mit den Düften gebackener Kartoffeln und frittierter Frühlingsrollen, wenn wir morgens die Fensterläden öffnen. Lüften liegt zwar je nach Wetterlage nicht drin. Aber wir wissen wenigstens warum. Wir riechen es.

Familie Hugi, Feldstrasse, Langenthal

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© Le Temps; 28.05.2005

économie

Interview de la semaine: Hans Peter Baumgartner, directeur de Sunrise

«Sunrise ne va pas se comporter en profiteur lors de la libéralisation du dernier kilomètre»

Anouch Seydtaghia

Sunrise, Tele2, VTX et tous leurs concurrents retiennent leur souffle. Après le National, le Conseil des Etats débattra le 7 juin prochain de l'ouverture – dégroupage – du dernier kilomètre de Swisscom. L'enjeu est important, puisqu'il s'agira de décider si, et surtout comment, les opérateurs alternatifs pourront disposer de la paire de fils de cuivre reliant les centraux de Swisscom aux ménages suisses. Directeur de Sunrise depuis août 2004, Hans Peter Baumgartner estime que les consommateurs ont tout à y gagner.

Le Temps: La commission des télécommunications du Conseil des Etats proposera un projet différent de celui adopté par le National. Que changerait-il?

Hans Peter Baumgartner: Le Conseil national avait proposé que les opérateurs alternatifs puissent reprendre l'accès à haut débit de Swisscom au travers de ses 1400 centraux téléphoniques, mais durant deux ans seulement. Durant cette période, les nouveaux entrants devaient relier le dernier kilomètre à leur propre réseau. Le problème, c'est que Swisscom ne peut vraisemblablement n'ouvrir à la concurrence qu'une cinquantaine de centraux par an. Les régions périphériques seraient principalement handicapées à long terme par cette proposition.

Celle soumise au Conseil des Etats correspond à ce qui se pratique au niveau international et envisage après trois ans la possibilité de contrôler le niveau d'investissement effectif des nouveaux entrants. Le but est d'éliminer les profiteurs qui n'investiraient pas du tout ou pas suffisamment. Sunrise continuera à investir des moyens considérables dans son infrastructure. La solution soumise au Conseil des Etats ne répond pas uniquement à nos doléances en la matière mais correspond également de façon optimale aux demandes émises par les régions périphériques et les PME.

– Le principal argument des opposants à la libéralisation du dernier kilomètre est le risque d'abandon des régions périphériques. Avec la proposition de la commission, vous n'aurez plus l'obligation d'y investir…

– Justement pas. Nous allons bien sûr d'abord commencer par équiper les centraux qui se trouvent en zone urbaine. Mais dans le même temps, nous devrions pouvoir offrir des services similaires dans les régions périphériques. C'est extrêmement important: il n'y aura pas discrimination. Mais si la solution du National l'emporte, à terme, seules les offres de Swisscom seront disponibles dans les campagnes.

– Donc si la proposition de la Commission est acceptée, Zurich et Vufflens-la-Ville bénéficieront des mêmes services?

– A priori oui. Swisscom a beau jeu de parler des régions périphériques. Mais regardez les prix qu'il pratique pour les lignes louées pour les PME. Comparé à une ligne louée à Genève, les prix sont 17% supérieurs à Berne, 42% à Soleure, et 130% à Brigue et Melide…

– Sunrise peut-il garantir qu'il proposera ses services au même tarif dans toute la Suisse?

– En bénéficiant d'une offre d'accès à haut débit conforme aux besoins du marché, nous pourrons commercialiser des produits plus avantageux sur l'ensemble du territoire. Mais les offres pratiquées en région dégroupée ne seront pas 100% transposables dans les régions périphériques non dégroupées. Cette situation est identique à l'offre pratiquée en France par l'opérateur Free à l'intérieur et à l'extérieur des régions dégroupées.

– Si le Conseil des Etats suit sa commission, qu'allez-vous vraiment faire durant la période de trois ans?

– Sunrise ne va pas se comporter en profiteur lors de la libéralisation du dernier kilomètre. Nous avons déjà investi 3,5 milliards de francs en Suisse. Nous avons aussi installé plus de 7000 kilomètres de fibre optique. Cela montre notre volonté de nous impliquer ici, et ce n'est pas fini.

– Quels nouveaux services pourrez-vous introduire? Pourrons-nous profiter, comme les Français, d'un accès à 20 Mbit/s avec téléphonie gratuite pour 30 euros par mois?

– Je ne suis bien sûr pas encore en mesure d'annoncer des offres précises. Mais plusieurs nouveautés sont à attendre. D'abord, les débits proposés vont augmenter. Ensuite, les offres des opérateurs vont se différencier – nous ne dépendrons plus du bon vouloir de Swisscom, ce qui est aujourd'hui extrêmement frustrant. Enfin, nous pourrons proposer des solutions sur mesure aux PME.

– Mais que proposer avec des débits plus élevés? Après tout, beaucoup d'internautes sont contents avec leur ligne à 600 kbit/s…

– Sans doute s'ils ne font que naviguer sur Internet. Mais nous pourrons également parler de vidéo à la demande, de télévision en haute définition, autant d'applications qui nécessitent une largeur de bande importante.

Nous pourrons aller plus loin que la simple vidéo à la demande. Vous vous intéressez au football français, à l'alpinisme et au Moyen Age? Vous pourrez alors créer un abonnement, et votre serveur récoltera en permanence tout le contenu disponible sur ces sujets pour vous le proposer, sous forme de contenu Internet ou de vidéos.

– Swisscom proposera en 2006 sa télévision via ADSL, qui s'annonce extrêmement performante. Arriverez-vous à être compétitif en vous lançant un à deux ans plus tard?

– Si nous proposons ce genre de services – la décision n'a pas encore été formellement prise –, nous devrions non seulement offrir un service de télévision différencié et plus étendu que l'offre actuelle, mais aussi plus intéressant que celui de Swisscom. Mais il ne faut pas uniquement se focaliser sur les offres télévisuelles à venir puisque le principal domaine d'utilisation de cette libéralisation réside dans l'offre améliorée de prestations de service destinées aux PME.

– A quand les premières offres?

– Aussi vite que possible, tant pour les particuliers que pour les PME. Si tout se passe bien, ce sera en 2007.

– Parlons prix. De quel ordre baisseront-ils?

– Je peux imaginer que la diminution sera du même ordre que celle qui a eu lieu dans d'autres pays européens. Mais attention, cela dépendra des prix fixés par le régulateur.

– Justement, Fulvio Caccia, ancien président de la Commission de la communication (ComCom), estimait cette semaine qu'il ne fallait pas «se faire d'illusions». Swisscom risque de continuer à tout faire pour vous mettre les bâtons dans les roues…

– Je ne crois pas. J'ai confiance en la ComCom et l'Office fédéral de la communication, qui ont clairement indiqué leur détermination d'ouvrir le dernier kilomètre. Swisscom va peut-être montrer de la mauvaise volonté, mais cela ne devrait pas porter à conséquence.

– Quel est votre état d'esprit avant les débats au Conseil des Etats?

– Je suis optimiste et pense que la proposition de la commission sera suivie. Il s'agit d'améliorer l'ensemble du marché des télécommunications pour aider tant les PME que les régions périphériques.

– Le Conseil national avait évoqué l'idée d'ouvrir aussi à la concurrence le réseau de fibre optique de Swisscom et son réseau mobile. Qu'en pensez-vous?

– Un accès régularisé au réseau de fibre optique de Swisscom ne nous intéresse pas. Seul ce qui a été construit au temps du monopole de Télécom PTT, et donc payé par les contribuables suisses, doit être ouvert à la concurrence – on parle donc du réseau en cuivre. Pas ce qui a été construit par une société privée.

– Si l'ouverture du dernier kilomètre est refusée…

– Nous avons eu beaucoup de succès par le passé sans cette libéralisation, mais ce sera un pas très important. Nous vivrions différemment sans…


«Pas besoin d'UMTS pour les particuliers»

Pour le directeur de Sunrise, seuls les professionnels trouveront un intérêt à la téléphonie mobile de la troisième génération.

Anouch Seydtaghia
Le Temps: Attendrez-vous l'ouverture du dernier kilomètre pour vous lancer dans la téléphonie via Internet (voice over IP)?

Hans Peter Baumgartner: Non, nous proposerons une offre au troisième trimestre 2005. Elle ne sera bien sûr pas gratuite, et offrira des services additionnels tel le voicemail (ndlr: possibilité de recevoir le message de son répondeur via email) et la possibilité de dévier ses appels sur tous ses numéros. Mais la qualité d'une offre VoIP se verra améliorée de façon conséquente grâce à de nouvelles possibilités techniques qui arriveront avec la libéralisation du dernier kilomètre.

– A quand vos premières offres UMTS?

– A la fin de l'année. Pour l'heure, les consommateurs n'ont pas encore véritablement besoin de cette technologie. Notre priorité sera les utilisateurs professionnels, qui utiliseront l'UMTS pour se connecter à Internet via leur carte PC. Par contre, nous ne croyons pas encore aux applications UMTS pour les particuliers. D'après nos études, la taille d'un ballon lors de la retransmission d'un match de football sur un téléphone atteint un demi-pixel, et disparaît même parfois. Alors…

– Allez-vous, comme Swisscom, lancer votre réseau EDGE?

– C'est encore à l'étude. Mais je vous rappelle que lancer une technologie après les autres n'est pas forcément une erreur. DiAx avait proposé le GPRS 18 mois avant Swisscom. Est-ce que cela a prétérité Swisscom? Absolument pas. Il faut attendre que les technologies soient matures avant de les proposer.

– Téléphonerons-nous un jour avec notre mobile au même prix qu'avec un fixe?

– La baisse des prix va se poursuivre, j'en suis convaincu. Mais de là à atteindre ces prix, là, je ne pense pas. Etre atteignable en tout temps partout, cela a un prix. Contrairement à ce qui se dit, notre réseau mobile n'est pas encore amorti. Certes, Tele2 annonce que ses tarifs mobiles seront aussi bas que ceux du fixe. Mais pour l'heure, cet opérateur n'a pas encore achevé la construction de son réseau à Zurich. Il faut donc être prudent.

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© Blick; 28.05.2005; Seite A5; Nummer 122

Swisscom: Zurück zum Einfach- Handy

Zürich. Keine Kamera. Kein Bluetooth. Kein UMTS. Jetzt ist Schluss mit verwirrendem Handy-Schnickschnack. Swisscom setzt neu auf benutzerfreundliche Telefone.

Ab 1. Juni gibts die «Mobile Comfort»-Geräte in den Swisscom-Shops. Wie früher soll man damit einfach und gut telefonieren können sowie SMS verschicken. Trotzdem sind die Modelle VS1 und VS2 laut Swisscom-Mobile-Chef Carsten Schloter keine «amputierten Kommunikationsmittel». Über ein Jahr lang habe man mit dem Gerätehersteller Sagem an einer «tubelisicheren» Bedienung getüftelt. Resultat: klares Menü, grosse Tasten und kein unnützer Firlefanz.

Nebst den Telefonen will Swisscom künftig vor allem auch den Service verbessern. Statt dem Kunden die Natels bloss in die Hand zu drücken, werden die Comfort-Geräte im Laden ausführlich erklärt und eingerichtet. Dazu gibts einen Gutschein für eine Handyschulung. Swisscom-Schloter verspricht gar: «Wem das Handy nicht gefällt, kann es innert zwei Wochen zurückbringen und bekommt sein Geld zurück - samt Abo-Gebühren.»

Thomas Benkö
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