none: 200 kämpfen gegen Sunrise/Grandvaux: Betroffene Eh
Verfasst: 8. November 2006 12:50
Zürichsee-Zeitung; 08.11.2006
none Widerstand gegen geplante Mobilfunk-Antennenanlage im Wohnquartier Allmend
200 kämpfen gegen eine Antenne
Sunrise hat vor kurzem ein Baugesuch für eine Mobilfunk-Antennenanlage an der Bergstrasse eingereicht. Es wäre die 17. in none. Die IG Allmend ruft zum Widerstand auf.
Ümit Yoker
«Man muss wirklich nicht in jedem Winkel des Hauses telefonieren können», sagt Georgia Wipf aufgebracht. Die studierte Lebensmittelingenieurin ist Mitbegründerin der Interessengemeinschaft Allmend, die sich gegen den geplanten Bau einer Mobilfunk-Antennenanlage an der Bergstrasse in none zur Wehr setzt. Dass es sich dabei um eine UMTS-Anlage handelt, stösst ihr besonders auf. Sie verstehe nicht, warum man mit dem Handy auch noch fernsehen oder seine E-Mails abrufen können müsse.
«Mit dem Standort Allmend schliessen wir eine Versorgungslücke», meint dazu Manfred Speckert, Umweltbeauftragter der Mobilfunkanbieterin Sunrise. Fehle diese Anlage, so führe dies zu einer höheren Belastung an anderen Standorten. Mit der UMTS-Technologie werde für einen Verbindungsaufbau mit dem Handy ausserdem rund zehn Mal weniger Leistung aufgewendet als mit der herkömmlichen GSM-Technologie. Da auch die UMTS-Basisstationen eine geringere Sendeleistung hätten, müssten diese dafür in kleineren Abständen aufgestellt werden.
Wertminderung von Immobilien
In none gibt es bisher 16 Antennenanlagen der drei grossen Betreiber Swisscom, Orange und Sunrise. Mehr als 500 Flugblätter hat Georgia Wipf gemeinsam mit einer Nachbarin in der Nachbarschaft gegen die geplante Anlage verteilt, wie sie sagt. Und sie sei damit überall mit offenen Armen empfangen worden. Bisher hätten sich bereits über 200 Interessenten der IG Allmend angeschlossen. Bis zum Ablauf der Auflagefrist diesen Donnerstag rechnet Wipf noch mit einigen weiteren Zuschriften.
Gegen die neue Antennenanlage im Wohnquartier Allmend führt Werner von der Schulenburg, Jurist und weiteres Gründungsmitglied der eigens wegen dieser Anlage ins Leben gerufenen IG Allmend, drei Hauptgründe an: Erstens sieht er in den Antennenanlagen eine potenzielle Gesundheitsgefährdung; er ist sich jedoch bewusst, dass bisher noch keine gesicherten Erkenntnisse dazu vorhanden sind. Als zweiten Grund nennt er die Wertminderung der umliegenden Immobilien. Von der Schulenburg spricht dabei von einer Wertminderung von 10 bis 20 Prozent und beruft sich mit dieser Schätzung auf den Hauseigentümerverband Zürich. Als dritten Grund nennt er die Verunstaltung des Ortsbildes, da die Antenne im alten Ortskern der Allmend zu stehen kommen würde. Zwar sei keiner dieser Punkte rechtswidrig, aber sie seien extrem störend, wie von der Schulenburg meint.
Bei der Gemeinde none sind laut Gemeindeschreiber Peter Wettstein bisher etwa 70 Begehren für die Zustellung des Baurechtsentscheides eingegangen. Bis zum Ablauf der Frist würden aber vermutlich noch einige dazukommen, meint er. Nur wer jetzt ein Begehren einreicht, hat nach dem Entscheid der Baubehörde die Möglichkeit, innerhalb von 20 Tagen Rekurs einzulegen. Die Anzahl eingereichter Zustellungsbegehren habe jedoch keinen Einfluss auf die Prüfung des Baugesuches der Sunrise, betont Bausekretär Walter Gross. Wichtig sei, dass die Grenzwerte eingehalten würden und dass die Antenne bei einem historischen Dorfkern das Ortsbild nicht verunstalte. Bei der Allmend sieht er dies jedoch kaum als zulässigen Grund.
Mehr Reaktionen als früher
Die Zahl der eingegangenen Begehren für einen Baurechtsentscheid sei bei der geplanten Mobilfunk-Antennenanlage an der Bergstrasse um einiges grösser als bei den letzten paar Anlagen, sagt Gemeindeschreiber Wettstein. Die Bemühungen der IG Allmend scheinen also Früchte zu tragen. Wettstein vermutet aber auch, dass die Einwohner von none durch Reaktionen auf geplante Antennen in anderen Gemeinden sensibilisiert worden seien.
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24 heures Région La Côte; 08.11.2006; page 21
«Nous sommes électrosensibles et on nous inflige une antenne relais»
GEORGES-MARIE BÉCHERRAZ
»GRANDVAUX - Un couple explique les causes et les effets d’un handicap physique ressenti par 5% de la population. Non recevable en Suisse. A la différence de la Suède, par exemple.
«Laissez-nous ou a idez-nous!» Anne et Johan se battent depuis cinq ans pour faire admettre leur hypersensibilité à l’électromagnétisme. Ils redoutent l’implantation annoncée d’une antenne de téléphonie mobile à côté de chez eux, sur un poteau supportant la caténaire de la ligne CFF située une trentaine de mètres en amont.
Leur modeste bâtisse héritée à Grandvaux, ils en ont fait un lieu de répit. Sans micro-onde, écran cathodique, téléphone cellulaire, wi-fi, ni tube luminescent. Ils s’y sentent à l’abri des maux de têtes, tensions, douleurs dans les membres, fatigue et symptômes d’inconfort ressentis sous certaines ondes, dont celles du train ne font pas partie.
Le jeune couple vient d’obtenir un nouveau sursis. Le Tribunal fédéral ordonne un complément à la procédure de permis initiée en 2001 par Orange et auquel le tribunal administratif a donné son accord en mars 2006.
Quoi qu’il advienne, rien ni personne ne peut contraindre l’opérateur à abandonner le site. Ni à protéger une demeure par un quelconque blindage. D’abord parce que les antennes prévues satisfont aux normes en vigueur en Suisse. Ensuite parce que l’électrosensibilité n’est pas un problème reconnu dans notre pays. Le certificat médical joint aux premières oppositions n’est même pas mentionné dans l’arrêt de la Haute Cour.
«Nous ne considérons pas cela comme une maladie, mais comme un handicap et nous revendiquons un minimum d’égards, insiste Johan. Nous ne consultons plus de médecin dans la mesure où il n’y a rien d’autre à faire que s’éloigner des sources électromagnétique s. » Animateur et veilleur de nuit, le jeune homme n’a aucun doute sur la réalité de la relation de cause à effet. «Nous nous baladons beaucoup dans la nature. Là se trouvent les antennes relais les plus puissantes. Nous en ressentons les effets avant même de les apercevoir à la sortie d’un virage. Un jour de grande forme, nous avions prévu une randonnée dans le val d’Anniviers. C’était terrible, j’avais soudainement de la peine à respirer à cause de la proximité des antennes. Un état d’épuisement total nous a contraints à renoncer. Le wi-fi, c’est pire. Sa présence se manifeste par des pulsations dans la tête qui n’apparaissent jamais dans d’autres circonstances. Et ces réseaux sans fil entre ordinateurs sont de plus en plus répandus en ville. Je suis révolté car je vis cela dans ma chair. »
Anne, qui anime un atelier d’écriture, se souvient avoir ressenti les premiers symptômes durant ses études à l’Université de Bruxelles. «C’était il y a une dizaine d’années. J’étais atteinte d’une grande fatigue lorsque je séjournais dans une salle pleine d’informatique. Ce n’était pas le cas dans un lieu identique sans équipement. C’est seulement en 2006 que j’ai fait le rapprochement avec l’électrosensibilité. J’ai eu de la peine à admettre que je puisse en souffrir».
Anne et Johan suscitent une grande incrédulité. «Les gens disent que c’est psychosomatique. Nous nous sentons très seuls. Si cette antenne se construit, il nous faudra partir d’ici. Pour aller où?»
GEORGES-MARIE BÉCHERRAZ
Note:
Le couple de Grandvaux collecte des témoignages de personnes partageant leur situation sur groupe_mess@hotmail. com
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Journal de Morges; 07.11.2006; page 1
Internet sans fil et sans Morges
G. H.
REFUS - Le Conseil communal s’est rallié à l’avis de la Municipalité: par 40 voix contre 31, il a refusé la motion Pedro Martin et consorts visant à l’installation d’un réseau wi-fi au centre-ville et sur les quais. Un tel réseau permet de se connecter sur Internet depuis n’importe quel endroit couvert par une antenne.
Lors de la séance du Conseil du 8 mars 2006, Pedro Martin a demandé l’étude d’une installation wi-fi considérant que cela constituerait un «plus» au niveau touristique notamment.
Le 7 juin, la Municipalité se déterminait négativement envers la proposition Martin: «Vu le faible taux de fréquentation et vu les coûts à supporter, cette démarche n’apporte pas vraiment énormément de chose, si ce n’est de montrer que la Commune de Morges prend en compte les nouvelles technologies de l’information et de la communication et qu’elle met cela à disposition des habitants et des touristes», écrivait la Municipalité.
Le Conseil n’a pas voulu enterrer immédiatement l’idée: il a transmis la motion à une commission d’étude que présidait Jean-Pierre Zbinden. Commission qui s’est scindée: quatre conseillers appuyaient la motion et trois la rejetaient. Les réticences étaient notamment fondées sur le coût de l’opération (entre 10 000 et 20 000 fr. d’équipements et entre 500 et 1000 fr. de frais d’exploitation annuels). En outre se posait toute la problématique de la protection des mineurs.
Sur ces aspects sont venus s’en greffer d’autres énoncés par la conseillère Claudine Dind: «Voulons-nous mettre en priorité tant d’argent pour renforcer l’image «novatrice» de notre ville, comme Vevey en a éprouvé le besoin? Et allons-nous vraiment renforcer cette image novatrice alors que le wi-fi ne pourra être utilisé que les jours de beau temps et encore quand il n’y aura pas trop de soleil pour gêner la lecture des écrans… Accepterons-nous d’utiliser l’argent de tous les citoyens pour investir et exploiter une technique dont nous ne connaissons ni le taux d’utilisation ni surtout le retour sur investissement? Vevey l’a fait semble-t-il sans connaître ces données.
«Le côté agréable, sympathique et rassembleur, les jours de beau temps, de nos quais, des terrasses et bancs de notre Grand-Rue ainsi que d’autres lieux (…) ne risque-il pas d’être remplacé par des gens plongés sur de petites boîtes grises ou noires, émergeant parfois pour vous raconter quelle merveille ils viennent de trouver sur la toile, alors que vous êtes en train d’admirer, seuls ou en compagnie, les merveilles de notre paysage?» Le Conseil a fait son choix. Pedro Martin a peut-être eu raison trop tôt.
G. H.
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none Widerstand gegen geplante Mobilfunk-Antennenanlage im Wohnquartier Allmend
200 kämpfen gegen eine Antenne
Sunrise hat vor kurzem ein Baugesuch für eine Mobilfunk-Antennenanlage an der Bergstrasse eingereicht. Es wäre die 17. in none. Die IG Allmend ruft zum Widerstand auf.
Ümit Yoker
«Man muss wirklich nicht in jedem Winkel des Hauses telefonieren können», sagt Georgia Wipf aufgebracht. Die studierte Lebensmittelingenieurin ist Mitbegründerin der Interessengemeinschaft Allmend, die sich gegen den geplanten Bau einer Mobilfunk-Antennenanlage an der Bergstrasse in none zur Wehr setzt. Dass es sich dabei um eine UMTS-Anlage handelt, stösst ihr besonders auf. Sie verstehe nicht, warum man mit dem Handy auch noch fernsehen oder seine E-Mails abrufen können müsse.
«Mit dem Standort Allmend schliessen wir eine Versorgungslücke», meint dazu Manfred Speckert, Umweltbeauftragter der Mobilfunkanbieterin Sunrise. Fehle diese Anlage, so führe dies zu einer höheren Belastung an anderen Standorten. Mit der UMTS-Technologie werde für einen Verbindungsaufbau mit dem Handy ausserdem rund zehn Mal weniger Leistung aufgewendet als mit der herkömmlichen GSM-Technologie. Da auch die UMTS-Basisstationen eine geringere Sendeleistung hätten, müssten diese dafür in kleineren Abständen aufgestellt werden.
Wertminderung von Immobilien
In none gibt es bisher 16 Antennenanlagen der drei grossen Betreiber Swisscom, Orange und Sunrise. Mehr als 500 Flugblätter hat Georgia Wipf gemeinsam mit einer Nachbarin in der Nachbarschaft gegen die geplante Anlage verteilt, wie sie sagt. Und sie sei damit überall mit offenen Armen empfangen worden. Bisher hätten sich bereits über 200 Interessenten der IG Allmend angeschlossen. Bis zum Ablauf der Auflagefrist diesen Donnerstag rechnet Wipf noch mit einigen weiteren Zuschriften.
Gegen die neue Antennenanlage im Wohnquartier Allmend führt Werner von der Schulenburg, Jurist und weiteres Gründungsmitglied der eigens wegen dieser Anlage ins Leben gerufenen IG Allmend, drei Hauptgründe an: Erstens sieht er in den Antennenanlagen eine potenzielle Gesundheitsgefährdung; er ist sich jedoch bewusst, dass bisher noch keine gesicherten Erkenntnisse dazu vorhanden sind. Als zweiten Grund nennt er die Wertminderung der umliegenden Immobilien. Von der Schulenburg spricht dabei von einer Wertminderung von 10 bis 20 Prozent und beruft sich mit dieser Schätzung auf den Hauseigentümerverband Zürich. Als dritten Grund nennt er die Verunstaltung des Ortsbildes, da die Antenne im alten Ortskern der Allmend zu stehen kommen würde. Zwar sei keiner dieser Punkte rechtswidrig, aber sie seien extrem störend, wie von der Schulenburg meint.
Bei der Gemeinde none sind laut Gemeindeschreiber Peter Wettstein bisher etwa 70 Begehren für die Zustellung des Baurechtsentscheides eingegangen. Bis zum Ablauf der Frist würden aber vermutlich noch einige dazukommen, meint er. Nur wer jetzt ein Begehren einreicht, hat nach dem Entscheid der Baubehörde die Möglichkeit, innerhalb von 20 Tagen Rekurs einzulegen. Die Anzahl eingereichter Zustellungsbegehren habe jedoch keinen Einfluss auf die Prüfung des Baugesuches der Sunrise, betont Bausekretär Walter Gross. Wichtig sei, dass die Grenzwerte eingehalten würden und dass die Antenne bei einem historischen Dorfkern das Ortsbild nicht verunstalte. Bei der Allmend sieht er dies jedoch kaum als zulässigen Grund.
Mehr Reaktionen als früher
Die Zahl der eingegangenen Begehren für einen Baurechtsentscheid sei bei der geplanten Mobilfunk-Antennenanlage an der Bergstrasse um einiges grösser als bei den letzten paar Anlagen, sagt Gemeindeschreiber Wettstein. Die Bemühungen der IG Allmend scheinen also Früchte zu tragen. Wettstein vermutet aber auch, dass die Einwohner von none durch Reaktionen auf geplante Antennen in anderen Gemeinden sensibilisiert worden seien.
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24 heures Région La Côte; 08.11.2006; page 21
«Nous sommes électrosensibles et on nous inflige une antenne relais»
GEORGES-MARIE BÉCHERRAZ
»GRANDVAUX - Un couple explique les causes et les effets d’un handicap physique ressenti par 5% de la population. Non recevable en Suisse. A la différence de la Suède, par exemple.
«Laissez-nous ou a idez-nous!» Anne et Johan se battent depuis cinq ans pour faire admettre leur hypersensibilité à l’électromagnétisme. Ils redoutent l’implantation annoncée d’une antenne de téléphonie mobile à côté de chez eux, sur un poteau supportant la caténaire de la ligne CFF située une trentaine de mètres en amont.
Leur modeste bâtisse héritée à Grandvaux, ils en ont fait un lieu de répit. Sans micro-onde, écran cathodique, téléphone cellulaire, wi-fi, ni tube luminescent. Ils s’y sentent à l’abri des maux de têtes, tensions, douleurs dans les membres, fatigue et symptômes d’inconfort ressentis sous certaines ondes, dont celles du train ne font pas partie.
Le jeune couple vient d’obtenir un nouveau sursis. Le Tribunal fédéral ordonne un complément à la procédure de permis initiée en 2001 par Orange et auquel le tribunal administratif a donné son accord en mars 2006.
Quoi qu’il advienne, rien ni personne ne peut contraindre l’opérateur à abandonner le site. Ni à protéger une demeure par un quelconque blindage. D’abord parce que les antennes prévues satisfont aux normes en vigueur en Suisse. Ensuite parce que l’électrosensibilité n’est pas un problème reconnu dans notre pays. Le certificat médical joint aux premières oppositions n’est même pas mentionné dans l’arrêt de la Haute Cour.
«Nous ne considérons pas cela comme une maladie, mais comme un handicap et nous revendiquons un minimum d’égards, insiste Johan. Nous ne consultons plus de médecin dans la mesure où il n’y a rien d’autre à faire que s’éloigner des sources électromagnétique s. » Animateur et veilleur de nuit, le jeune homme n’a aucun doute sur la réalité de la relation de cause à effet. «Nous nous baladons beaucoup dans la nature. Là se trouvent les antennes relais les plus puissantes. Nous en ressentons les effets avant même de les apercevoir à la sortie d’un virage. Un jour de grande forme, nous avions prévu une randonnée dans le val d’Anniviers. C’était terrible, j’avais soudainement de la peine à respirer à cause de la proximité des antennes. Un état d’épuisement total nous a contraints à renoncer. Le wi-fi, c’est pire. Sa présence se manifeste par des pulsations dans la tête qui n’apparaissent jamais dans d’autres circonstances. Et ces réseaux sans fil entre ordinateurs sont de plus en plus répandus en ville. Je suis révolté car je vis cela dans ma chair. »
Anne, qui anime un atelier d’écriture, se souvient avoir ressenti les premiers symptômes durant ses études à l’Université de Bruxelles. «C’était il y a une dizaine d’années. J’étais atteinte d’une grande fatigue lorsque je séjournais dans une salle pleine d’informatique. Ce n’était pas le cas dans un lieu identique sans équipement. C’est seulement en 2006 que j’ai fait le rapprochement avec l’électrosensibilité. J’ai eu de la peine à admettre que je puisse en souffrir».
Anne et Johan suscitent une grande incrédulité. «Les gens disent que c’est psychosomatique. Nous nous sentons très seuls. Si cette antenne se construit, il nous faudra partir d’ici. Pour aller où?»
GEORGES-MARIE BÉCHERRAZ
Note:
Le couple de Grandvaux collecte des témoignages de personnes partageant leur situation sur groupe_mess@hotmail. com
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Journal de Morges; 07.11.2006; page 1
Internet sans fil et sans Morges
G. H.
REFUS - Le Conseil communal s’est rallié à l’avis de la Municipalité: par 40 voix contre 31, il a refusé la motion Pedro Martin et consorts visant à l’installation d’un réseau wi-fi au centre-ville et sur les quais. Un tel réseau permet de se connecter sur Internet depuis n’importe quel endroit couvert par une antenne.
Lors de la séance du Conseil du 8 mars 2006, Pedro Martin a demandé l’étude d’une installation wi-fi considérant que cela constituerait un «plus» au niveau touristique notamment.
Le 7 juin, la Municipalité se déterminait négativement envers la proposition Martin: «Vu le faible taux de fréquentation et vu les coûts à supporter, cette démarche n’apporte pas vraiment énormément de chose, si ce n’est de montrer que la Commune de Morges prend en compte les nouvelles technologies de l’information et de la communication et qu’elle met cela à disposition des habitants et des touristes», écrivait la Municipalité.
Le Conseil n’a pas voulu enterrer immédiatement l’idée: il a transmis la motion à une commission d’étude que présidait Jean-Pierre Zbinden. Commission qui s’est scindée: quatre conseillers appuyaient la motion et trois la rejetaient. Les réticences étaient notamment fondées sur le coût de l’opération (entre 10 000 et 20 000 fr. d’équipements et entre 500 et 1000 fr. de frais d’exploitation annuels). En outre se posait toute la problématique de la protection des mineurs.
Sur ces aspects sont venus s’en greffer d’autres énoncés par la conseillère Claudine Dind: «Voulons-nous mettre en priorité tant d’argent pour renforcer l’image «novatrice» de notre ville, comme Vevey en a éprouvé le besoin? Et allons-nous vraiment renforcer cette image novatrice alors que le wi-fi ne pourra être utilisé que les jours de beau temps et encore quand il n’y aura pas trop de soleil pour gêner la lecture des écrans… Accepterons-nous d’utiliser l’argent de tous les citoyens pour investir et exploiter une technique dont nous ne connaissons ni le taux d’utilisation ni surtout le retour sur investissement? Vevey l’a fait semble-t-il sans connaître ces données.
«Le côté agréable, sympathique et rassembleur, les jours de beau temps, de nos quais, des terrasses et bancs de notre Grand-Rue ainsi que d’autres lieux (…) ne risque-il pas d’être remplacé par des gens plongés sur de petites boîtes grises ou noires, émergeant parfois pour vous raconter quelle merveille ils viennent de trouver sur la toile, alors que vous êtes en train d’admirer, seuls ou en compagnie, les merveilles de notre paysage?» Le Conseil a fait son choix. Pedro Martin a peut-être eu raison trop tôt.
G. H.
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